Uber, Bolt et FREENOW sont devenus des moyens de transports incontournables, à la fois pour les utilisateurs franciliens qui souhaitent se rendre à l’heure aux aéroports que pour ceux qui circulent en ville en tout confort.
Et l’année 2023 est synonyme de première petite victoire pour les chauffeurs qui ont obtenu la mise en place d’un tarif minimum fixé à 9 euros, identique à toutes les plateformes telles que Uber, FREE NOW et Bolt.
En effet, les syndicats de chauffeurs et les plateformes sont tombés d’accord pour la mise en place d’un tarif minimum à 9 euros qui permettrait aux chauffeurs de gagner 7,65 euros net minimum pour chaque course effectuée. C’est plus que pour une course en taxi, dont le tarif minimum est fixé à 7,30 euros, mais moins que le tarif déjà fixé par certaines plateformes, comme Heetch (10 euros).
En réalité, les courses commandées via les applications de VTC ne sont pas toujours plus intéressantes que celles réalisées par un taxi classique, mais leur principal avantage réside dans les tarifs prévus à l’avance qui permettent d’éviter les mauvaises surprises en fin de course.
Concrètement, ce nouveau prix plancher devrait surtout impacter les personnes souhaitant réaliser des courses de moins de 2 kilomètres et qui payaient jusqu’alors entre 6 et 10 euros.
Les chauffeurs de VTC, qui travaillent généralement de manière indépendante en tant que prestataires pour des entreprises comme Uber, FREENOW ou Bolt ont réclamé l’instauration d’un tarif forfaitaire minimum en raison de la crise économique actuelle. Cependant, ils pourraient également exiger une rémunération supplémentaire dans les mois à venir et faire valoir d’autres revendications, telles que le paiement du temps d’approche actuellement non rémunéré.
Les syndicats des chauffeurs VTC souhaitent également obtenir des protections supplémentaires pour ses travailleurs, notamment en matière de sécurité et de santé. Les plateformes de VTC, quant à elles, sont confrontées à de nombreux défis, notamment en ce qui concerne la réglementation et la concurrence. En France, elles ont récemment été confrontées à des réglementations plus strictes, telles que la nécessité de disposer d’une licence professionnelle pour les chauffeurs qui souhaitent exercer leur activité. Elles doivent également faire face à la concurrence de services de transport alternatifs tels que les transports en commun ou les vélos, scooters et trottinettes disponibles en libre-service.
À quoi s’attendre ?
Les utilisateurs de VTC devront donc s’attendre à des tarifs légèrement supérieurs en 2023 et à une augmentation possible des coûts de ces courses en raison de la hausse du prix du carburant et de ce nouveau tarif minimum. Les plateformes de VTC, quant à elles, devront faire face à des défis réglementaires et concurrentiels tout en essayant de rester attractives pour les utilisateurs.
Le secteur du VTC reste en croissance et va continuer à être populaire auprès des voyageurs qui cherchent une alternative pratique et rapide. Cependant, il est important de noter que le développement du VTC doit également tenir compte de l’impact sur les travailleurs et sur l’environnement, afin de garantir une croissance durable dans le secteur.
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